mercredi 25 février 2009

ah ah...

eh be va pla, merci pour les commentaires (surtout ceux en patois!! meme apres quelques pastis !) et desole pour le retard niveau mise a jour, mais si il y avait bien des cybercafes a Buenos Aires, on va dire simplement que j'ai ete un peu pris de court... je me rattrape donc depuis Salta, nord ouest de l'argentine (ca te va Reno, ou tu veux aussi les coordonnees GPS) apres un nouveau periple de 24h en bus (une paille!!!).
Une semaine passee a Buenos Aires ne fut pas de trop pour decouvrir la ville et surtout se faire une idee des porteños. Bien de km parcourus a travers les differents quartiers, et autant de restos, d'empanadas et de cervezas engloutis; et pourtant je pourrais pas dire encore que je connais bien cette cite tentaculaire et un brin abrutissante, ou traverser une rue est un vrai sport extreme. Mais bon j'ai quand meme bien bosse le championnat argentin et connais a peu pres le nom de toutes les equipes de premiere division et de seconde aussi, les rivalites entre club etc etc... je sais ca sert a rien mais ca m'a bien eclate. Tout ca pour qui plus est ne pas finir par aller voir un match. La faute a un samedi soir un brin arrose, qui a fortement deborde sur le dimanche matin. A ma decharge allons dire, il fallait quand meme bien feter l'arrivee de Damien (De Haro, de l'axe Labruguiere Toulouse, mais il ne s'agit point de football ici, meme si parait il quelques pelouses tarnaises gardent un souvenir encore vivace de ses crampons); chose a laquelle nous nous employames avec force determination, ceux qui le connaisse sachant qu'il est un equipier nocturne de haute volee.
Apres cette epopee urbaine, nous avons mis le cap vers des contrees bien plus tranquilles, l'Estuario del Ibera, une reserve situee sur une zone humide au nord ouest de Buenos Aires. L'occasion de decouvrir de nouveaux animaux, caimans, capybaras, singes et autres cerfs des mares et de se detendre dans un village du bout du monde, ou nous devions bien etre les seuls touristes (sont ce les 35degres a l'ombre ou les 80% d'humidite qui auraient pu rebuter?). En tout cas ce fut pour nous un vrai plaisir meme si nous n'avons pas pu utiliser la piscine de l'hotel, l'appareil de nettoyage etant reste parait il chez le proprietaire a 3h de piste de la... argh!.
L'etape suivante se devait de nous mener jusqu'aux cascades d'Iguazu au nord de l'Argentine, la ou se retrouvent les trois frontieres (Argentine, Paraguay, Bresil), un petit stop d'une journee etant prevue a San Ignacio, pour la visite d'une mission jesuite datant du 17eme siecle. Finalement devant l'adorable accueil des gens du cru et surtout la promesse d'un bon asado (le barbecue local) nous decidames de rester un jour de plus. Il y avait aussi le carnaval mais si nous avons pu profiter du premier soir, la seconde nuit fut annulee pour cause de pluie - il a plu 20min a trois heures de l'aprem- dieu que ces gens sont prudents! Plus d'une fete labrespynole n'aurait jamais vu le jour dans ces conditions...
Pour finir donc Iguazu, ou plutot le parc d'attraction d'Iguazu... Je vais encore passer pour un pisse vinaigre peut etre, mais bon ok c'est joli, c'est extraordinaire, c'est impressionant, tout ce que vous voulez, mais c'est quand meme bien etouffant (je ne parle pas que de la chaleur humide) niveau monde et niveau activites proposees... un p'tit tour en train, une p'tite douche sous les cascades en bateau, un colifichet pour mamie etc etc mouais... comme dit Damien ca c'est fait... et n'est donc plus a faire.
Cake photos a present, et oui il n'y en a pas de Buenos Aires, mais j'avais trop peur de me faire renverser par une voiture ou un pieton en photographiant.
Adisias

3 commentaires:

JJ a dit…

Et bien tu t'es donne dis-donc!!! Ca fait plaisir de lire ton epopee argentine, a bientot sur la route amigo.
JJ

pm a dit…

Faut pas nous prendre pour des cons, tu n'as jamais quitté la vieille Europe ! très bientôt, la preuve formelle... amis correspondants, surveillez vos messageries !
Mémé pas dupe

Vincent a dit…

Bon Psyke, je crois qu'il va être temps que tu rentres: certains de tes lecteurs semblent à cours de bons mots, et commencent à refaire les mêmes qu'au début de ton voyage...